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Culture Jeune :

La culture jeune ne balaye pas Montand, Druon, Bardot, Marchais, elle leur ajoute Madonna, Coluche, le Top 50, Microsoft, les jeux vidéos, le hip-hop, le skate, qui vont prendre l'ascendant. Il faut désormais être cool et dynamique, il faut porter du street-wear, il faut être fun, le cheveu long fait partie du paysage, un nouveau langage, avec du franglais, avec les mots «branché», «super», «top», entre dans le dictionnaire : être jeune ne sera plus une question d'âge, la jeunesse sera un diktat, une gloire.

vendredi 28 janvier 2011

Un style d'expression : la mode vestimentaire

Il existe plusieurs courants de référence vestimentaire aux yeux des stylistes. Celui par exemple que l’on appellera « Bimbo-chic », qui regrouperait l’ensemble des chanteuses au physique assez avantageux. Elles portent des marques de façon bien voyante, beaucoup de paillettes et des strass. Ensuite il y a le genre inspiré de la musique « Hip-Hop / RnB ». Ces derniers portent le baggy (pantalon large), baskets et casquettes de la même marque. Ce sont vraiment les clips musicaux qui inspirent ce style (ce qui est pratiquement le cas de tous les styles). On trouve encore encore le style « Gothic-Métal », tout en noir. On voit des adolescents qui ont un style plus personnel, mais ils sont moins nombreux, c’est la minorité. Ce sont les « No looks », ceux qui sont un peu effacés, qui ne ce sont pas encore trouvés. Ceux qui sont peut-être les « rejetés » de la classe.
 
Le panel des différents styles.

Les tendances viennent beaucoup de la télévision, des groupes ou des stars qu’on voit dans les magasines. Mais pour les stylistes, l’endroit qui fait la mode c’est la rue. C’est de là que viennent les grandes tendances. Ensuite les bureaux de styles prévoient ce qui va marcher, en sachant qu’il y a des cycles dans la mode.

Nous allons donc vous présentez deux styles en particulier. Dans un premier temps le style « Arty » (original) et dans un deuxième temps le style « Punk »


Individu de haute importance sociale et mondaine, figure emblématique de l’art contemporain et du spectacle vivant, « l’Arty » considère le port du vêtement comme un geste artistique et une expérience chaque jour renouvelée.

L’apparence de l’arty relève, selon lui de l’œuvre d’art et se destine a la réception d’un Autre envisagé comme public. Sa conception de l’habillement est d’abord cérébrale : l’arty prend grand soin, au quotidien, de se distinguer de la plèbe. Contrairement au « No-look », son rapport au vêtement n’est pas fonctionnel, mais performatif. Sa coiffure sophistiquée, elle oscille entre bol-médiéval, bandeau de tresse qui traverse le visage de part et d’autre, ou crâne rasé d’un seul côté.
Sa démarche se veut intellectuelle donc ne peut se considérer a proprement parler comme « drôle ». L’arty se prend très au sérieux et n’a par conséquent aucun sens du ridicule. Sa recherche de singularité trahit cependant un malaise existentiel : l’arty apparaît souvent comme un excentrique frustré.
Le style Arty.

La mode punk est l'allure vestimentaire et l'apparence physique que se donnent au milieu des années 1970 certains groupes de musique anglais, en particulier les Sex Pistols. Il s'agit d'un renversement de toutes les valeurs et de tous les codes vestimentaires issus du mouvement hippy : couleurs douces, effacement des différences sexuelles, références à la nature, vie à la campagne, non violence, idéalisme politique auxquels le style punk oppose tout ce qui est considéré comme laid par les hippy : le style moderne des années 60, les couleurs flashy, les imprimés voyants (léopard, lamé, écossais), les tissus et les matières synthétiques (nylons, vinyl, plastique), le mode de vie urbain, les drogues chimiques, le mépris de soi, l'inculture, le sexisme et la violence. Cette attitude, issue d'une nouvelle génération en rupture avec l'échec patent de celle de Woodstock, choisit de s'appeler « punk ».

Deux Punk des années 80.

En conclusion, on peut dire qu’il y a une uniformisation dans la mode, car la majorité des jeunes ont le même look. Quand on est adolescent on à pas forcément confiance en soi. On voudrait provoquer quand même, mais le fait de provoquer amène le regard sur-soi et il faut ensuite assumer ce regard, ce qui est parfois difficile. On ne retrouve par ailleurs, pas l’uniformité uniquement dans les cours d’école, regardez dans la rue, les adultes se ressemblent aussi.

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